Avec : Florence Bochud, Jean-Luc Farquet, François Florey, Julien Guignet, Sandrine Kuster et Delphine Rosay — Mise en scène : Eveline Murenbeeld — Vidéo et musique : Francesca Gabbiani — Lumière et scénographie : Michel Faure — Son : François Woolf et Delphine Bercher — Chorégraphies : Delphine Rosay — Coproduction Théâtre Saint-Gervais, Genève — Avec le soutien financier : du Département de l’Instruction Publique du Canton de Genève, du Département des Affaires Culturelles de la Ville de Genève, de Pro helvetia, Fondation Suisse pour la culture et de la Loterie Romande.
@ Isabelle Meister
Représentations : Théâtre Saint-Gervais – Genève du 16 avril au 4 mai 1996.
«Imprévisible, Robert Walser nous touche et nous séduit. Tout promeneur connait cette bousculade d’idées et de sensations qui vient avec la marche. Pour illustrer jusque dans la mise en scène cette déambulation perpétuelle et foisonnainte, Eveline Murenbeeld s’est risquée avec succès sur le sol mouvant d’authentiques tapis roulants. Du moins y propulse-t-elle ses comédiens qui s’y livrent chemin faisant à un bel exercice d’équilbre et de précision. Cette idée, exploitée juste le temps qu’il faut et avec des ruptures à point nommé, livre ses fruits sans lasser, contribuant à l’amusement du spectateur comme à celui des interprètes. Egalement brillante autant que malicieuse est la manière de dire le texte, à une voix, à plusieurs, en choeur, avec ou sans amplification, tout un jeu sophistiqué dans lequel les Basors excellent.»
«La grande force des Basors dans ce spectacle est de faire cohabiter divers moyens d’expression (vidéo, corps et voix) sans que ceux-ci ne se marchent dessus ou s’annulent les uns les autres. Et sous ses traits de “road movie” contemporain, cette Promenade conserve une fraîcheur et une jeunesse tout à fait salutaires.»