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Notes de Chevet

Sei Shônagon

Mise en scène et vidéo : Eveline Murenbeeld — Avec  : Delphine Rosay, Emilie Bobillot, Catherine Travelletti — Direction technique et lumière : Michel Faure — Son : Michel Zürcher — Scénographie : Claire Peverelli — Graphisme des titres : Dimitri Delcourt — Caméra et technique vidéo : Sylvie Rodriguez —  Montage vidéo : Eveline Murenbeeld, Sylvie Rodriguez — Costumes : Barbara Thonney — Attachée de production & diffusion : Marie Jeanson— Professeur de yoga: Catrina Ganzoni — Coordinatrice Japon depuis Genève et interprète à Kyoto : Tami Ichino — Coordinatrice tournage à Kyoto : Tomomi Mashiko — Textes de la vidéo : les protagonistes — Traduction de la vidéo : Carina Roth — Protagonistes de la vidéo : Fusayoshi Kai, Siyoji Takashima, Ichino Tami, Mashiko Rieko, Sando Hideki, Kojo Hitoshi, Higashi Yôko, Hatsui Masaki, Sakato Atsuko, Miyuki Yokota, Kalna Katsoum et Karel Murenbeeld — Coproduction : GRü/Théâtre du Grütli–Genève et Arsenic/Centre d’arts scéniques contemporains – Lausanne — Avec le soutien du DIP canton de Genève, de la Loterie Romande, de Pro Helvetia, de la Fondation Leenaards, du Fond mécénat SIG, de la Fondation Ernst Göhner, de JTI (Japan Tobacco International) et de Japan Airlines.

© photo: Isabelle Meister

Tournées : Théâtre du Grütli, Genève du 1er au 13 juin 2010  — Arsenic, Lausanne du 12 au 17 octobre 2010

Attentive aux écritures ludiques et formelles que peuvent développer des Perec, Wittig ou Cadiot, Eveline Murenbeeld travaille ici des écrits intimes produits par le Japon impérial du XIe siècle. Ce sont les Notes de chevet de Sei Shônagon, dame d’honneur à la Cour impériale. Chaque soir, elle énumère et classe les émotions que la vie produit sur elle. Par exemple en choses qui font battre le coeur, choses qui ne s’accordent pas, choses qui gagnent à être peintes, choses qui font honte… Sei Shônagon nous incline aux mille et un détails du monde, à l’effet des paysages, des rencontres et des objets. La compagnie des Basors convie ici plusieurs disciplines artistiques (théâtre, graphisme et vidéo), cherchant la résonance entre ce texte vieux de mille ans et le Japon d’aujourd’hui.

 

La compagnie des Basors poursuit là une exploration commencée la saison dernière avec Les Vagues de Virginia Woolf : travail sur une intériorité qui passe par des états. Des émotions. (Michèle Pralong)

 

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